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Je suis en train de relire un article à paraître dans le petit quotidien, journal spécialisé pour les 6/12 ans et les familles.

Je lis et corrige : ” parmi les incontournables des Combrailles … La roche Sauterre, point culminant des Combrailles à 977 m d’altitude”…

Géographiquement le point culminant des Combrailles se trouve à Prondines (voir pièce jointe) et historiquement Manzat ne fait pas partie de la Combraille historique.

Pourrait-on envisager de faire disparaître cette erreur de nos différents supports de communication?

Renée Couppat

A la recherche des moulins dans les terriers du prieuré de Lac Roy

Créations artistiques en Combrailles

LA SECONDE VIE DES OUTILS AGRICOLES DE GABRIEL

Lorsqu’il prit sa retraite, Gabriel n’envisagea pas une seconde de se débarrasser de ses vieux outils. Bien sûr, il aurait pu envoyer à la ferraille les socs de charrue, les fers à cheval ou fers de vache, les palles de ventilateurs, les ressorts d’amortisseur de tracteur, les pelles, pics, pioches ou binettes usés ou inutiles. Il préféra leur donner une nouvelle vie. Armé de sa seule imagination, il transforma ces objets en personnages ou animaux. Associant des éléments qui n’auraient jamais dû se rencontrer, Gabriel recrée tout un monde : la lame d’un piochon devient la soutane du curé, un gros ressort le corps d’un petit chien, les dents d’une fourche la queue d’un volatile, les socs de charrue des sangliers ou des dauphins…

Gabriel n’a jamais voulu vendre ses créations, ni même les faire connaitre au public. Il a accepté de faire une exception pour Brayauds et Combrailles. C’est pourquoi nous avons la chance de pouvoir présenter ici quelques unes de ses œuvres. Vous pouvez voir l’ensemble sur le site du SIET.

L’ogresse de la Sioule et les petits enfants de Saint-Georges-de-Mons

Après les outils transformés de Gabriel présentés dans le numéro 134 de Brayauds & Combrailles, nous proposons à nos lecteurs les surprenantes réalisations d’art plastique des enfants de Saint-Georges-de-Mons dans le cadre des TAP : les sculptures de l’ogresse de la Sioule.

L’ogresse de la Sioule et les petits enfants de Saint-Georges-de-Mons

L’ogresse de la Sioule est une légende récurrente du val de Sioule. Plusieurs sites des Combrailles y sont associés. Jean-Paul Soulier avait publié un très bel article (reproduit ci-dessous) à propos de l’ogresse dans notre revue en 2002. Grâce à une belle dynamique entre communes et intervenants des Temps d’Animations Périscolaires (TAP) les enfants de Saint-Georges-de-Mons ont eu l’occasion d’imaginer l’ogresse de la Sioule.

La mairie de Saint-Georges-de-Mons, depuis la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, propose à tous les intervenants de travailler sur une thématique commune le temps d’un trimestre. Or c’est le thème des Combrailles qui a été mis à l’honneur au printemps 2015. L’occasion pour les intervenants de travailler sur une thématique commune.

Ainsi, avec le centre de loisirs et la bibliothèque, les enfants ont pu découvrir les légendes locales (la roche bleue, les trois cuves, les légendes de Tazenat…) Mais l’ogresse retint tous les suffrages.

C’est alors que Nathalie Laronde, artiste peintre et sculpteur originaire de Chapdes-Beaufort établie à Volvic, a proposé un atelier sculpture pour les TAP aux communes des Combrailles. Cette artiste, portée par son envie de faire partager son art et sa passion sur son territoire d’origine, fut immédiatement partante pour suivre la thématique Combrailles.

Nous avions évoqué ensemble les loups gargouilles du château de Chazeron, les autres légendes locales, mais finalement, comme pour les enfants, c’est une fois de plus l’histoire de l’ogresse qui a séduit Nathalie. D’où la proposition faite aux enfants d’imaginer et de sculpter « leur » ogresse.

Plusieurs groupes ont ainsi donné corps à cette épouvantable châtelaine. L’intervention de Nathalie Laronde a amené les enfants à réaliser des œuvres d’une créativité surprenante, bien loin du sempiternel pot à crayons en terre de la fête des pères !

Faisons d’abord connaissance avec l’ogresse.

                               Renée Couppat


Lire la suite dans le prochain numéro 135 à paraître de la revue Brayauds & Combrailles